
Saturday was dedicated to visiting Dazaifu. This city is located about fifteen kilometers from Fukuoka.
I pretended to want to spend a day away from the crowds, and I was surprised. There was a crowd as dense as Kyoto and I quickly understood why : the tour operators dump packs of Chinese to go to the main shrine of the city and eat grilled red bean mochis. I've been seeing these Chinese tourists coming to Japan for several years, disguising themselves by renting kimonos to take "kawaï" (cute) pictures in front of temples, cherry blossoms or red maple trees. I discovered this year that they go further : they buy clothes in Japanese fashion, and walk in couples as if they were Japanese. So we think we see Japanese, but the spoken language is not the same.
So I visited the sanctuary and ate grilled mochis with my friends "naf-naf" (I know, it's not nice ...).
A few steps away, there is the Kyushu National Museum, which presents the influence of Japanese art through Asian and Middle Eastern art. Say like that, it's not sexy. Well I had a great time : the pieces are beautiful, explanations in English well done, and we do not spend hours seeing lines of objects like the Louvre. The visit of the permanent collection lasts two hours, I have not seen the time pass !
I ended the day walking through the streets of Dazaifu. The Japanese greeted me in the street, they must be used to see passing tourist buses, but not a genji (foreign) walking in the narrow streets.
A good discovery Daizafu, despite the tourist guides who remain rather silent on the assets of this city.
La journée de samedi a été consacrée à la visite de Dazaifu. Cette ville se situe à une quinzaine de kilomètres de Fukuoka.
J'avais la prétention de vouloir passer une journée loin des foules, et bien j'ai été surpris. Il y avait une foule aussi dense qu'à Kyoto et j'ai rapidement compris pourquoi : les tours operators déversent des meutes de chinois pour aller voir le principal sanctuaire de la ville et manger des mochis aux haricots rouges, grillés. Cela fait plusieurs années que je vois ces touristes chinois venir au Japon, se déguiser en louant des kimonos pour prendre des photos "kawaï" (mignon) devant les temples, les cerisiers en fleurs ou les érables rouges. J'ai découvert cette année qu'ils vont plus loin : ils achètent des vêtements à la mode japonaise, et se promènent en couple comme s'ils étaient des japonais. On croit donc voir des japonais, mais la langue parlée n'est pas la même.
J'ai donc visité le sanctuaire et mangé de mochis grillés avec mes amis "naf-naf" (je sais, ce n'est pas gentil...).
A quelques pas de là, il y a le Musée national du Kyushu, qui présente l'influence de l'art japonais par l'art asiatique et du moyen-orient. Dis comme celà, ce n'est pas sexy. Et bien j'y ai passé un très bon moment : les pièces présentées sont magnifiques, les explications en anglais bien faites, et on ne passe pas des heures à voir des files d'objets comme au Louvre. La visite de la collection permanente dure deux heures environ, je n'ai pas vu le temps passer !
J'ai fini la journée en me promenant dans les rues de Dazaifu. Les japonais me saluaient dans la rue, ils doivent être habitués à voir passer des bus de touristes, mais pas un genji (étranger) marcher dans les petites ruelles.
Une bonne découverte Daizafu, et ce malgré les guides touristiques qui restent plutôt muets sur les atouts de cette ville.
This Sunday, I went a little further, in a bled named Tachiarai (hard to pronounce in Japanese). There is only one thing to do there : visit the memorial museum of peace.
In fact, this city was during the Second World War the training place of the "kamikaze" pilots who went to crash on the American aircraft carriers. There is nothing left of the flying school and the grounds, because the city has been bombarded several times by the Americans.
This museum nevertheless presents the conditions of training of these pilots, the ravages of the war in particular following the bombardments, and militates to preserve the peace. Just read the poignant letters of the pilots to their family before dying to be moved. So there are various objects presented, the photos of all the Japanese victims (pilots and civilians) and American soldiers killed during the crash of an American bomber on the area. And the museum presents an exclusive Zero Fighter that can be photographed, as well as the model for kamikaze that was fished in the bay of Fukuoka.
I found this small museum very moving, if you pass in the corner, it deserves the detour (30 minutes by train from Fukuoka).
I then did some shopping in the shops. I went in particular to a Mandarake (the mecca of manga readers : there are mangas, figurines, costumes for cosplay). I found the goldorak firgurine at 2400 euros (human size !)
Otherwise in the last dishes tasted:
- Kyushu soy, omelette and beef ramen pasta
- Roasted eels on rice with pickles and miso soup.
Ce dimanche, je suis allé un peu plus loin, dans un bled nommé Tachiarai (difficile à prononcer en japonais). Il n'y a qu'une seule chose à y faire : visiter le musée mémorial de la paix.
En fait, cette ville a été lors de la deuxième guerre mondiale le lieu d'entraînement des pilotes d'avion "kamikaze" qui partaient se crasher sur les porte-avions américains. Il ne subsiste plus rien de l'école de pilotage et des terrains, car la ville a été bombardée à plusieurs reprises par les américains.
Ce musée présente néanmoins les conditions d'entraînement de ces pilotes, les ravages de la guerre notamment suite aux bombardements, et milite pour préserver la paix. Il suffit de lire les lettres poignantes des pilotes à leur famille avant de mourir pour être ému. Il y a donc divers objets présentés, les photos de toutes les victimes japonaises (pilotes et civils) et soldats américains tués lors du crash d'un bombardier américain sur la zone. Et le musée présente en exclusivité un vrai Zero Fighter qu'on peut prendre en photo, ainsi que le modèle servant aux kamikazes qui a été repêché dans la baie de Fukuoka.
J'ai trouvé ce petit musée très émouvant, si vous passez dans le coin, il mérite le détour (30 mn en train de Fukuoka).
J'ai ensuite fait quelques emplettes dans les magasins. Je suis notamment allé dans un Mandarake (la mecque des lecteurs de mangas : on y trouve des mangas, des figurines, des costumes pour le cosplay). J'y ai trouvé la firgurine de Goldorak à 2400 euros (taille humaine !)
Sinon dans les derniers plats dégustés :
- pâtes ramen au soja, omelette et bœuf du Kyushu
- Anguilles grillées sur riz avec pickles et soupe miso.

Allez, une question pour gagner cette petite boite de biscuit sablés de la célèbre pâtisserie Malebranche de Kyoto :
Quel est le titre (exact) de la musique de Wagner qui accompagne cet OAV de Captain Harlock (Albator pour les plus anciens d'entre-nous) ?
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Sophie (dimanche, 02 décembre 2018 19:10)
Der Ring des Nibelungen
Jérôme (lundi, 03 décembre 2018 10:54)
Le Goldorak c'est le gros lot pour le dernier concours ? ^^
Noémi (lundi, 03 décembre 2018 14:38)
Le titre : marche funèbre de Siegfried ?
Jean-Sébastien (mardi, 04 décembre 2018 01:48)
Bravo Noémie (Omedeto), à toi les petits sablés Malebranche !
Noémi (mardi, 04 décembre 2018 16:57)
Yeeeees ! ^^